Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, les pays développés se sont engagés, au regard de l’Accord de Paris et d’autres engagements internationaux, à produire et utiliser des véhicules électriques à partir de 2030 ou 2035.
Cela contraint les pays en développement à s’adapter à cette exigence technologique dans le secteur automobile, mue par la réduction de l’empreinte environnementale. Dans cet élan, la Banque mondiale assure financer une école de formation dédiée à Bouaké (centre).
Sur la voie reliant Abidjan à San-Pedro, longue de quelque 350 Km, le projet prévoit l’installation de bornes de recharges électriques, a indiqué M. Etien Nda, qui mentionne que le respect des normes, la sécurité de l’approvisionnement et la sécurisation des bornes est en étude.
L’Etat étudie également la question de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée). Du District d’Abidjan à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, villes distantes de près de 400 Km, l’automobiliste payera avec un véhicule électrique la somme de 5.000 Fcfa contre 30.000 Fcfa par rapport au prix du carburant sur la ligne.
M. Nda a fait savoir que la question de la TVA est en réflexion au niveau du ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, relevant que les véhicules électriques d’occasion sont déjà importés en Côte d’Ivoire avec la start-up Auto 24.
Les véhicules électriques pourraient faire baisser le coût d’exploitation et les tarifs dans le secteur du transport. Par contre, l'Etat pourrait voir ses recettes fiscales chuter au niveau du secteur des transports, où l’énergie fossile est utilisée pour produire du carburant.
Avec le projet Smart City, au Plateau, les centres des Affaires d’Abidjan, il y aura un pool de véhicules électriques que les gens utiliseront pour circuler dans la commune, a révélé M. Etien Nda, chargé de la coordination du projet.