Pendant trois décennies, le conflit nord-irlandais a opposé nationalistes républicains, principalement catholiques, favorables à la réunification de l'île d'Irlande, et loyalistes, essentiellement protestants, attachés au maintien de la province sous la couronne britannique, avec l'implication de l'armée britannique.
Les enquêtes se poursuivent concernant environ 1.200 décès, selon le gouvernement britannique.
Il est aussi inculpé pour tentative de meurtre sur quatre autres personnes, blessées durant le même incident, ainsi que pour tentative de meurtre sur deux personnes lors d'une autre fusillade, la veille à Belfast. Trois autres soldats sont également inculpés pour ce deuxième incident, a détaillé le Public Prosecution Service.
Début 2023, une peine de trois ans avec sursis a été prononcée contre David Holden, qui avait tué un homme d'une balle dans le dos à un check-point en 1988.
Le Royaume-Uni a adopté l'an dernier une loi d'amnistie sur les violences relatives au conflit nord-irlandais, qui prévoit notamment l'abandon des poursuites judiciaires pour les soldats britanniques et les paramilitaires qui décideront de coopérer avec les autorités.
Cette loi est très critiquée par les proches des victimes ainsi que par le Conseil de l'Europe. L'Irlande a par ailleurs déposé un recours le mois dernier devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) contre le texte.