Crédit Photo : Bashar TALEB / AFP
Une femme blessée est amenée à l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, après le bombardement israélien d'un appartement résidentiel à Deir al-Balah et d'une zone d'al-Maghazi, le 8 juin 2024.
Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a lancé, dimanche, un appel de détresse pour alimenter les générateurs électriques des hôpitaux de carburant, soulignant que leur arrêt signifierait une "mort certaine" pour les malades et les blessés, à la lumière de la guerre dévastatrice et continue d'Israël dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué, le ministère a lancé un
"appel de détresse urgent à la communauté internationale et à ses institutions humanitaires pour qu'elles fournissent des générateurs électriques aux hôpitaux du secteur".
Le ministère s'attend à ce que les générateurs d'électricité s'arrêtent dans les hôpitaux, centres de santé et entrepôts de médicaments restants en raison de l'empêchement de l'entrée des pièces de rechange nécessaires à leur entretien.
"L'arrêt des générateurs électriques signifie une mort certaine pour les malades et les blessés et la fin complète des services de santé dans la bande de Gaza"
, a-t-il expliqué, soulignant qu'il comptait depuis 9 mois sur des générateurs pour approvisionner les hôpitaux en énergie électrique nécessaire 24 heures sur 24, après qu'Israël a détruit la seule centrale électrique de la bande de Gaza.
Il a confirmé que
"les forces d'occupation israéliennes avaient délibérément détruit les générateurs électriques du complexe Al-Shifa, du complexe Nasser, de l'hôpital indonésien et de l'hôpital Kamal Adwan au nord de Gaza, dans le but de les mettre hors service".
Le ministère a averti que l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, à l'est de Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, fonctionne toujours sur un générateur après la panne de l'un des deux principaux générateurs, ce qui menace de provoquer une catastrophe humanitaire.
Le ministère a ajouté qu'il poursuivait ses contacts avec les institutions internationales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge, afin de fournir de nouveaux générateurs et des pièces de rechange, depuis le début de la guerre dévastatrice israélienne dans la Bande de Gaza, mais en vain.
Israël poursuit son offensive brutale sur Gaza depuis le 7 octobre malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Depuis, plus de 36 800 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 83 600 autres ont été blessés, selon les autorités locales.
Huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d'un blocus paralysant, empêchant l'entrée de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, dont le dernier arrêt a ordonné à Tel-Aviv de suspendre immédiatement ses opérations dans la ville de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.
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