Cette grève, débutée à minuit, avait été lancée par le Syndicat des personnels de l'aviation du Kenya (KAWU) pour dénoncer le projet du gouvernement kényan de confier au groupe indien Adani l'agrandissement du site en échange d'un droit d'exploitation de trente ans.
Et d'ajouter:
Si c'est un mauvais accord, nous ne signerons pas.
"Actif stratégique"
Un passager, Elvis Mushengu, a déclaré à l'AFP avoir attendu toute la nuit. "Ils ont fermé les portes vers minuit. On n'a pas dormi, on est simplement fatigués", a-t-il expliqué.
Selon le syndicat, l'aéroport est rentable, les taxes sur le fret et les passagers du JKIA perçues par l'État kényan représentent plus de 5 % du PIB, et ce projet menace les emplois et n'apportera aucun bénéfice aux contribuables kényans.
Le tourisme est un pilier important de l'économie kényane, représentant plus de 10 % du PIB en 2022, selon des données officielles.