La conférence des Pays les moins avancés (PMA) s'est achevée jeudi à Doha avec des promesses de 1,4 milliard de dollars pour les pays plus pauvres, loin de l'aide massive réclamée par l'ONU.
Les 46 États les plus vulnérables accusent un
dans la réalisation des objectifs de développement en raison notamment de la pandémie de Covid-19 et de l'inflation, a déploré la secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina Mohammed, à l'issue de la réunion de cinq jours dans la capitale qatarie.
Lors de l'ouverture du sommet samedi, le chef des Nations unies, Antonio Guterres, avait demandé aux pays développés une aide de quelque 500 milliards de dollars par an pour aider les PMA à lutter contre la pauvreté ou améliorer les services de santé et l'éducation.
Durant la conférence, l'Arabie saoudite a annoncé l'octroi de nouveaux prêts aux PMA, d'une valeur de 800 millions de dollars, l'Allemagne a promis un financement additionnel de 210 millions de dollars et l'Union européenne a annoncé des accords d'investissement pour 135 millions de dollars.
Le pays hôte, riche État gazier, a annoncé une contribution de 60 millions de dollars à des projets de l'ONU, tandis que le Canada a promis 59 millions de dollars. D'autres initiatives, plus modestes, ont aussi été annoncées. Aucun dirigeant des plus grandes économies mondiales n'a fait le déplacement à Doha.
Les performances réalisées par les États pauvres sont
"inférieures à la moyenne mondiale",
a encore déploré Amina Mohammed lors d'une conférence de presse, en espérant que le plan d'action en faveur de ces pays, adopté lors de l'Assemblée générale de l'ONU l'année dernière, agira comme un
S'exprimant à la réunion de clôture, le ministre cambodgien du Commerce, Pan Sorasak, a estimé que
"la réalisation des ambitieux objectifs de développement semble encore plus difficile aujourd'hui qu'auparavant".
Les PMA sont censées bénéficier de privilèges commerciaux et d'un accès plus facile aux aides et autres financements. Depuis 1971, leur nombre -24 au départ- a pourtant presque doublé. L'ensemble de ces économies ont plongé sous l'effet des crises récentes: la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, puis l'inflation de l'alimentation et de l'énergie.
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