La conférence des Pays les moins avancés (PMA) s'est achevée jeudi à Doha avec des promesses de 1,4 milliard de dollars pour les pays plus pauvres, loin de l'aide massive réclamée par l'ONU.
Lors de l'ouverture du sommet samedi, le chef des Nations unies, Antonio Guterres, avait demandé aux pays développés une aide de quelque 500 milliards de dollars par an pour aider les PMA à lutter contre la pauvreté ou améliorer les services de santé et l'éducation.
Le pays hôte, riche État gazier, a annoncé une contribution de 60 millions de dollars à des projets de l'ONU, tandis que le Canada a promis 59 millions de dollars. D'autres initiatives, plus modestes, ont aussi été annoncées. Aucun dirigeant des plus grandes économies mondiales n'a fait le déplacement à Doha.
Les PMA sont censées bénéficier de privilèges commerciaux et d'un accès plus facile aux aides et autres financements. Depuis 1971, leur nombre -24 au départ- a pourtant presque doublé. L'ensemble de ces économies ont plongé sous l'effet des crises récentes: la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, puis l'inflation de l'alimentation et de l'énergie.