Ce territoire palestinien, dévasté par plus de dix mois de conflit, est actuellement soumis à de nouveaux bombardements intensifs de l'armée israélienne.
La communauté internationale exige avec insistance un cessez-le-feu entre Israël et la Palestine. Le conflit a débuté après le 7 octobre, et se poursuit dans cette étroite bande côtière.
Ce cycle de négociations indirectes a été convoqué par les médiateurs -Qatar, États-Unis et Égypte- alors que les inquiétudes d'une escalade militaire au Moyen-Orient augmentent.
Les nouvelles discussions se basent sur un plan proposé par Joe Biden le 31 mai. Ce plan prévoit une trêve de six semaines, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, et la libération d'otages capturés lors de l'attaque du Hamas, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Les médiateurs n'ont obtenu jusqu'à présent qu'une trêve d'une semaine en novembre, permettant la libération d'une centaine d'otages et de 240 Palestiniens.
L'Iran a rejeté un appel de plusieurs pays occidentaux à ne pas attaquer Israël. Ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen menacent également de riposter.
Le site américain Axios a rapporté que l'ancien Président Donald Trump, candidat à la Maison Blanche, a discuté mercredi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de l'accord sur les otages et du cessez-le-feu à Gaza.
L'armée israélienne poursuit pendant ce temps son offensive dans la bande de Gaza.
Des blindés israéliens ont par ailleurs fait une incursion dans le sud de la ville de Gaza (nord), alors que résonnaient des tirs d'artillerie et des frappes aériennes.
Trois morts et plusieurs blessés ont été amenés à l'hôpital Al-Ahli de Gaza-ville après des raids aériens, rapportent des secouristes.
La guerre a plongé le territoire, assiégé par Israël, dans un désastre humanitaire et entraîné le déplacement de la quasi-totalité de ses 2,4 millions d'habitants.