Le casoar à casque, un oiseau emblématique des forêts tropicales du nord de l'Australie, est en danger d'extinction. Des efforts sont déployés pour sauver cette espèce clé.
Le casoar à casque: un dinosaure des temps modernes
Pattes griffues dignes d'un vélociraptor, yeux perçants et cou couleur bleu néon: le casoar à casque est un oiseau redoutable des forêts tropicales du nord de l'Australie. Avec seulement quelques milliers d'individus à l'état sauvage, il risque l'extinction.
Mieux vaut cependant admirer de loin ces volatiles grands comme des humains, dotés de serres acérées de 10 centimètres de long.
Protégeant farouchement leur territoire, ils sifflent et émettent un profond grondement lorsqu'ils se sentent menacés.
Ces oiseaux incapables de voler ne se trouvent qu'en Australie, sur l'île de Nouvelle-Guinée et dans certaines îles du Pacifique.
Les menaces pesant sur les casoars et les efforts de conservation
Si ces casoars disparaissent, les forêts tropicales humides en pâtiront.
Son association multiplie les efforts pour sauver ces oiseaux formidables, qui mesurent 1,5 mètre et peuvent peser jusqu'à 75 kilos.
Ils s'activent pour installer des panneaux incitant les conducteurs à ralentir, réaménager les routes pour mieux protéger les habitats naturels et gérer un hôpital pour les oiseaux blessés.
Australie: la biodiversité en danger
Au cours des 300 dernières années, une centaine d'espèces de la flore et de la faune australiennes ont disparu de la planète.
Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), le rythme va probablement s'accélérer.
Le gouvernement australien a mis en place un plan national pour sauver cet oiseau emblématique, comme il le fait pour de nombreuses autres espèces, en collaboration avec des associations autochtones et des groupes de protection de la nature.
Une grande partie des efforts de conservation de la nature en Australie se concentre sur la protection des espèces clés, un concept développé par les zoologistes dans les années 1960.
Selon M. Grover, il s'agit de la meilleure approche lorsque les ressources sont limitées, car elle a des effets d'entraînement sur les autres animaux de l'écosystème.