- 23.11.2024, samedi
- 22:19
Des centaines de militants pro-palestiniens se sont rassemblés et ont défilé pour protester contre la visite du président Joe Biden à Chicago, le 8 mai 2024.
Une manifestation propalestinienne a été organisée, mercredi, à Chicago à l'occasion de l'arrivée du Président américain, Joe Biden, dans la ville.
Biden était en déplacement à Chicago pour participer à une collecte de fonds pour sa campagne électorale au Palmer House Hilton.
Les manifestants se sont tout d'abord rassemblés sur la place "Michigan& Ida B Wells" aux alentours de 16h30 (heure locale), puis ont marché jusqu'au Palmer House Hilton, en brandissant des drapeaux palestiniens et en scandant des slogans tels que
“Génocide Joe doit partir !”
ou encore
“Palestine Libre !”.
Dans le cadre de la manifestation organisée par la "Coalition pour la Justice en Palestine", les protestataires ont appelé Biden à encourager Israël à accepter l'accord de cessez-le-feu déjà accepté par le Hamas et ont exigé la fin de l'invasion de Rafah.
L'armée israélienne a annoncé, lundi 6 mai le début d'une opération militaire à Rafah prétendant qu'elle était de
"portée limitée"
, sommant 100 000 Palestiniens à
"l'évacuation forcée"
de la ville vers Al-Mawasi, une zone située au sud-ouest de la bande de Gaza.
Mardi à l'aube, l'armée israélienne a déployé des chars dans Rafah et pris le contrôle de la partie palestinienne du passage frontalier avec l'Égypte, dans le sud de la bande de Gaza, ce qui a conduit à sa fermeture dans les deux sens.
C'est aussi le point d'entrée principal de l'aide humanitaire pour Gaza.
Depuis le 7 octobre, Israël, soutenu notamment par les États-Unis, mène une guerre contre Gaza faisant environ 113 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées.
Israël poursuit sa guerre contre l'enclave palestinienne malgré l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu immédiate par le Conseil de sécurité de l'ONU et malgré sa comparution devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de
"génocide".
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