António Guterres exhorte les parties au Soudan à revenir à la table des négociations

14:4526/04/2023, Çarşamba
MAJ: 26/04/2023, Çarşamba
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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et le président du Conseil européen, Charles Michel. Crédit photo: NICOLAS MAETERLINCK / Belga / AFP
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et le président du Conseil européen, Charles Michel. Crédit photo: NICOLAS MAETERLINCK / Belga / AFP

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a appelé les États membres du Conseil de sécurité et des Nations unies, ainsi que les organisations régionales influentes, à faire pression sur les parties au conflit au Soudan pour qu'elles désamorcent les tensions et "reviennent immédiatement à la table des négociations".

Guterres a déclaré mardi dans un discours prononcé devant le Conseil de sécurité de l'ONU que les parties au conflit doivent respecter le cessez-le-feu de 72 heures négocié par les États-Unis d'une part, et travailler ensemble pour parvenir à une cessation permanente des hostilités, d'autre part.


Il a indiqué que les dirigeants soudanais
"doivent mettre les intérêts du peuple au premier plan"
, soulignant que
"le conflit ne sera pas résolu et ne devrait pas être résolu sur le champ de bataille aux dépens du peuple soudanais"
. Et d’ajouter:

Le peuple soudanais a clairement exprimé ses désirs. Il veut la paix et la restauration d'un régime civil grâce à une transition démocratique.

Guterres a décrit les 10 derniers jours de violence et de chaos comme
"déchirants"
notant que
"la guerre prolongée et à grande échelle est insupportable
".

Le secrétaire général des Nations Unies a conclu son discours en appelant les parties au conflit au Soudan à baisser les armes.

Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre l'armée et les Forces de soutien rapide (FSR) à Khartoum et dans d'autres villes. Les deux parties ont échangé des accusations selon lesquelles chacune d'elles aurait lancé une attaque contre le quartier général de l'autre, en plus d'allégations de contrôler les positions appartenant à chacune d'elles.


En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de
"rebelles"
par l’armée après le déclenchement des hostilités.

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