En Afghanistan, où l'opposition est réprimée, un homme se distingue en exprimant des idées divergentes : l'ancien chef de guerre Gulbuddin Hekmatyar, revenu d'exil en 2017 et resté à Kaboul malgré le retour des talibans au pouvoir.
En appelant à des élections ou à l'éducation des filles, l'ex-Premier ministre (1996-97) et chef du parti radical islamiste Hezb-e-Islami aborde des sujets délicats pour l'Emirat islamique.
Bien que ses prises de position aient suscité des problèmes, Hekmatyar bénéficie d'un soutien au sein des talibans et à Téhéran, où il s'était exilé auparavant.
Son objectif semble être de jouer un rôle politique dans un éventuel changement de régime, tout en s'assurant que son message soit entendu par la communauté internationale.