Lundi, les familles palestiniennes de la Bande de Gaza ont partagé l'Iftar du premier jour du Ramadan, au milieu des ruines des maisons détruites par la guerre israélienne contre la Bande, qui est entrée dans son sixième mois sans qu'un accord de cessez-le-feu ne soit conclu avant le mois béni.
Au milieu des ruines de la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, des dizaines de familles palestiniennes se sont retrouvées autour d'une table, malgré les conditions difficiles auxquelles elles sont confrontées en raison de la guerre.
Parmi les personnes rassemblées autour de la table commune de l'Iftar, au milieu des ruines, se trouvaient celles déplacées de leurs villes du nord de la Bande de Gaza vers le sud, ainsi que celles qui ont perdu leurs proches et leurs parents du fait de la brutalité de la guerre.
L'incursion terrestre s'est ensuite rapidement étendue vers le sud, faisant fi des avertissements internationaux sur le danger que cela représente, dans une zone géographique restreinte où s'abritent des centaines de milliers de Palestiniens qui n'ont aucun endroit sûr, où se réfugier.
Ainsi, des dizaines de milliers de familles se sont réunies pour la première fois de l'année à l'occasion de l'iftar du Ramadan dans des tentes de déplacés installées de manière sommaire dans différentes zones de la Bande de Gaza, leur plus grand rassemblement ayant eu lieu dans la ville de Rafah, au sud de l'enclave.
Ces camps rudimentaires ne disposent pas des services de base et servent de refuges temporaires à de nombreuses familles déplacées à la suite des bombardements, après que la guerre et le siège qui l'accompagne les ont privées des denrées les plus essentielles, notamment la nourriture, l'eau et l'hygiène.