L'establishment américain, les ailes centralesdes Démocrates et des Républicains, ne savent pas quoi faire de Trump. Ils veulent tous que Trump s'écarte de leur chemin. Aux États-Unis, un candidat à la présidence qui ne peut pas être élu pour la deuxième fois se retire de la politique active. Trump, quant à lui, n'a pas accepté d'avoir perdu les élections de 2020 et a été le premier homme politique à annoncer qu'il se présenterait à l'élection présidentielle de 2024.Les candidats à l'investiture
L'establishment américain, les ailes centrales
des Démocrates et des Républicains
, ne savent pas quoi faire de Trump. Ils veulent tous que Trump s'écarte de leur chemin. Aux États-Unis, un candidat à la présidence qui ne peut pas être élu pour la deuxième fois se retire de la politique active. Trump, quant à lui, n'a pas accepté d'avoir perdu les élections de 2020 et a été le premier homme politique à annoncer qu'il se présenterait à l'élection présidentielle de 2024.
Les candidats à l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle sont nombreux. Ils espèrent que Trump se retirera ou qu'il sera mis hors course par la justice. De nombreuses enquêtes ont déjà été ouvertes à l'encontre de M. Trump. Le 18 mars, Trump a fait une déclaration sur sa plateforme de médias sociaux
"Truth Social"
, affirmant qu'il pourrait être arrêté mardi dernier. Il a également appelé ses partisans à protester. Il a également souligné que le bureau du procureur était financé par le milliardaire libéral
George Soros
.
L'affaire menée par le bureau du procureur de Manhattan concernait la vie privée de Trump. Il ne s'agissait pas d'une nouvelle allégation. Toutefois, il n'y a pas eu d'inculpation ou d'arrestation mardi. L'action préventive de Trump sur les médias sociaux a peut-être empêché une arrestation. Selon les trumpistes, toutes les enquêtes sont une conspiration de l'
"État profond"
visant à empêcher Trump de devenir président.
En fait, l'arrestation de Trump ne l'empêche pas de se présenter à l'élection présidentielle. Le célèbre syndicaliste
Eugene Debs
a été arrêté en 1918 et condamné à dix ans de prison pour avoir critiqué l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Pendant son incarcération, Debs se présente comme candidat du parti socialiste aux élections présidentielles de 1920 et recueille près d'un million de voix. Le républicain
Warren G. Harding
, élu président des États-Unis, a réduit la peine de Debs en 1921 et a assuré sa libération.
D'autre part, les scandales concernant la vie privée de Trump n'affectent pas beaucoup les républicains conservateurs. Au contraire, certains sondages montrent une augmentation du soutien à Trump. Il est intéressant de noter que les enquêtes renforcent Trump. M. Trump a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne se retirerait pas de la course à la présidence en 2024, quoi qu'il arrive. Les candidats potentiels à la présidence sont contraints de critiquer les enquêtes. Les trumpistes obligent ceux qui restent silencieux ou qui ne critiquent les enquêtes qu'à moitié à faire des déclarations plus fermes.
Le sort de Trump est très préoccupant non seulement pour les
"mondialistes américains"
, mais aussi pour les
"mondialistes européens"
. L'aggravation de la polarisation politique aux États-Unis et la perspective de l'élection de Trump à la présidence en 2024 ont un impact négatif sur l'engagement des États-Unis. Les décisions prises par Trump au cours de sa présidence, qui ont affaibli l'hégémonie mondiale des États-Unis, continuent d'avoir un impact.
Trump et ses partisans qualifient les élections de 2024 de
"bataille existentielle
" entre les
"mondialistes"
et les "nationalistes de l'Amérique d'abord". Il importe peu de savoir si Trump est sincère dans sa rhétorique et ses promesses. Ses partisans croient aveuglément en lui. Les Américains voient que les États-Unis sont en déclin et ne sont plus la
"ville brillante sur une colline"
. Trump promet de remettre le bateau à flot avec le slogan
"Make America great again"
(rendre sa grandeur à l'Amérique).
Dans une vidéo publiée au milieu de ce mois, M. Trump a fait des déclarations empoisonnées, décrivant la guerre en Ukraine comme une
"guerre par procuration"
qui pourrait conduire à une
"apocalypse nucléaire"
. Affirmant qu'il pourrait mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine en 24 heures, M. Trump a déclaré qu'il sauverait l'Amérique des
"mondialistes"
et des
"étatistes profonds"
qui l'entraînent dans des
"guerres sans fin"
. M. Trump a également promis de réévaluer fondamentalement l'objectif et la mission de l'OTAN s'il était élu président.
M. Trump a appelé au démantèlement de " la structure néo-con mondialiste ", affirmant que
le gouvernement Biden
avait plus que jamais rapproché les États-Unis de la Seconde Guerre mondiale. M. Trump a préconisé la refonte des bureaucraties des affaires étrangères, de la défense et du renseignement, qu'il a qualifiées d'"État profond", et de tout le reste, ainsi que la restructuration de l'État sur la base de l'"America First" (l'Amérique d'abord).
Bien entendu, M. Trump parle d'
"ennemis intérieurs"
et non d'
"ennemis extérieurs"
. Soulignant que les mondialistes épuisent les forces, le sang et le trésor de l'Amérique en chassant des
"monstres imaginaires"
à l'étranger, M. Trump a déclaré :
"Ces forces font plus de dégâts aux États-Unis que la Russie et la Chine ne pourraient jamais l'imaginer. C'est la tâche monumentale du prochain président de mettre fin à cet ordre malade et corrompu. Je suis le seul à pouvoir le faire. Je sais très bien ce qu'il faut faire."
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