Palestine occupée: le nombre de détenus palestiniens passe à 8 815 depuis le 7 octobre
12:5221/05/2024, mardi
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Crédit Photo : HAZEM BADER / AFP / Archive
Des soldats israéliens arrêtent un jeune Palestinien lors d'un raid en Palestine occupée.
Le nombre de détenus palestiniens en Palestine occupée est passé, mardi, à 8 815 depuis le 7 octobre dernier, après que l'armée israélienne a arrêté 15 Palestiniens, la nuit dernière.
C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint de la Commission pour les affaires des prisonniers et anciens prisonniers (gouvernementale) et du Club des prisonniers palestiniens (non gouvernemental), examiné par Anadolu (AA).
Le communiqué indique que
"le nombre total d'arrestations après le 7 octobre s'élève à environ 8 815".
"Entre lundi et mardi, les forces d'occupation israéliennes ont arrêté au moins 15 citoyens de Palestine occupée, dont une ancienne prisonnière et d'anciens prisonniers"
, lit-on de même source.
Les arrestations opérées par l'armée israélienne ont été réparties dans les gouvernorats de Ramallah et Jérusalem (centre), et de Naplouse et Tubas (nord).
Le communiqué explique que l'armée israélienne
"a lancé une campagne d'enquête sur le terrain dans la ville de Sinjil, au nord de Ramallah"
, ainsi que
"des raids, du harcèlement massifs, des passages à tabac sévères, des menaces contre les détenus et leurs familles, et des destructions de maisons".
Depuis le début de la guerre israélienne dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, l'armée a multiplié les raids et les arrestations en Palestine occupée, entraînant des affrontements avec les Palestiniens qui ont fait 513 morts et environ 5 000 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.
Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des crimes de