C'est ce qui ressort d'un entretien téléphonique entre al-Sudani et Macron, au cours duquel les deux hommes ont abordé "divers dossiers et questions d'intérêt mutuel".
Ils ont convenu d'une "coordination commune pour renforcer la stabilité et empêcher une nouvelle escalade" et ont souligné une "convergence de vues" entre l'Irak et la France sur le nouveau processus politique en Syrie, peut-on lire dans le communiqué.
Les deux dirigeants ont souligné "l'importance de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et de l'action en faveur d'un processus politique inclusif et pluraliste".
Ils ont également souligné "l'importance de trouver une solution pacifique à la question iranienne, d'éviter l'escalade et de résoudre les différends par le dialogue".
Les deux leaders ont convenu de constituer un groupe bilatéral chargé de fixer une date pour la visite de Macron à Bagdad et de discuter de la possibilité d'organiser la troisième édition de la Conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat, selon le même communiqué.
Al-Sudani a réaffirmé l'engagement de l'Irak à "entretenir les relations bilatérales et à renforcer la coopération à différents niveaux, notamment dans les domaines économique et culturel".
Il a souligné les "importants projets portés par des entreprises françaises et leur potentiel d'expansion à la lumière de la visite attendue du président français en Irak".
Emmanuel Macron a quant à lui exprimé "la volonté de la France de poursuivre la coopération avec l'Irak dans les différents secteurs".
Il a souligné que la France était "prête à coordonner ses efforts avec l'Irak dans la lutte contre le terrorisme, dans la mesure où le terrorisme représente un défi mondial et une menace aux niveaux local et régional".
Macron a également salué "le rôle et les efforts de l'Irak dans la lutte contre le terrorisme".
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