Basé à Paris, l'organisme international identifie les États dont les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont à haut risque, et de ce fait ajoutés à une liste noire, ou soumises à une surveillance renforcée, et alors placés sur une liste grise.
À l'inverse de Monaco et du Venezuela, la Jamaïque et la Turquie ont quitté vendredi la liste grise.
Grâce aux bonnes mesures adoptées, la Turquie a été retirée de la liste grise.
Déjà pointé du doigt
Plusieurs sources locales ont toutefois pointé du doigt la difficulté de mettre en application immédiatement ces mesures, en particulier en raison de la difficulté de renforcer les équipes avec du personnel monégasque qualifié.
Un recensement remontant à 2023 n'a dénombré que 9.720 Monégasques dans le monde, la principauté devant donc faire appel à des experts d'autres nationalités, ce qui n'est pas conformes aux exigences du Gafi.
L'ajout de Monaco sur la liste grise du Gafi survient à un moment où la principauté est secouée par plusieurs scandales financiers sur fond de limogeage de l'ex-administrateur des biens princiers et proche d'Albert II, Claude Palmero, qui a tourné à la guerre judiciaire.
Une récente enquête du journal Le Monde a notamment révélé qu'une partie de la fortune de la famille princière de Monaco avait été placée dans des paradis fiscaux.