Le FBI enquête sur la fuite présumée de documents classifiés relatifs à l'attaque israélienne contre l'Iran

17:0323/10/2024, mercredi
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Les documents, datés des 15 et 16 octobre, ont commencé à circuler vendredi, après avoir été partagés sur la chaîne Telegram, Middle East Spectator.
Crédit Photo : KENT NISHIMURA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Les documents, datés des 15 et 16 octobre, ont commencé à circuler vendredi, après avoir été partagés sur la chaîne Telegram, Middle East Spectator.

Le FBI a annoncé, mardi, qu'il enquêtait sur la fuite de documents prétendument classifiés détaillant les préparatifs d'Israël en vue de sa riposte annoncée contre l'Iran.

"Le FBI enquête sur la fuite présumée de documents classifiés et travaille en étroite collaboration avec ses partenaires du ministère de la Défense et de la communauté du renseignement"
, a déclaré le bureau dans un communiqué, ajoutant:
"Comme il s'agit d'une enquête en cours, nous n'avons pas d'autres commentaires à faire".

Cette déclaration fait suite à la confirmation par la Maison Blanche, lundi, que le Pentagone mène sa propre enquête sur cette affaire, les autorités ne sachant toujours pas si les documents sont devenus publics à la suite d'un piratage ou d'une fuite.


Le président est profondément préoccupé par toute fuite d'informations classifiées. Cela n'est pas censé se produire, et c'est inacceptable.

"Il est donc très préoccupé par cette question et vous pouvez être assurés qu'il suivra activement les développements de l'enquête pour comprendre comment cela s'est produit",
a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby.

Les documents, datés des 15 et 16 octobre, ont commencé à circuler vendredi, après avoir été partagés sur la chaîne Telegram, Middle East Spectator. Les fuites proviendraient d'une source au sein de la communauté du renseignement américain.

L'un des documents, qui aurait été compilé par la National Geospatial-Intelligence Agency du Département de la défense, indique que les plans d'Israël incluent une relocalisation des munitions.


"L'armée de l'air israélienne a continué à manier des missiles balistiques lancés par voie aérienne (ALBM), à couvrir les opérations des drones et à mener un deuxième exercice d'emploi de grandes forces (LFE) du 15 au mois d'octobre 2024, selon l'analyse d'images"
, indique le document.

Il note que, depuis le 8 octobre, l'armée de l'air israélienne a utilisé au moins 16 ALBM Golden Horizon et plus de 40 ALBM IS02 (Rocks). Le document précise que la manipulation des ALBM s'est poursuivie à l'aérodrome de Hatzerim à partir du 16 octobre.


Un autre document indique qu'il provient de la National Security Agency et décrit des exercices de l'armée de l'air israélienne impliquant des missiles air-sol, également considérés comme préparatoires à une attaque contre l'Iran.

Interrogé par les journalistes, vendredi, pour savoir s'il avait une
"bonne compréhension"
de ce qu'impliquerait la riposte d'Israël à l'attaque balistique iranienne du 1er octobre, et quand elle se produirait, Joe Biden a répondu succinctement:
"Oui et oui".

L'Iran a déclaré avoir mené cette attaque en représailles à l'assassinat de l'ancien chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh à Téhéran en juillet et à celui du Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth le mois dernier


Près de 200 missiles ont été tirés au cours de cette salve, qui a touché plusieurs sites en Israël, dont une installation militaire, mais n'a pas fait de victimes, selon les autorités israéliennes.


Les échanges d'hostilités entre Tel-Aviv et Téhéran se sont intensifiés cette année, après qu'Israël a bombardé l'ambassade d'Iran en Syrie le 1er avril, tuant de hauts responsables militaires. L'Iran a répondu à cette attaque deux semaines plus tard en lançant des centaines de drones et de missiles balistiques sur Israël.


Presque tous ont été interceptés par Israël, les États-Unis et leurs alliés.


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