La Colombie condamne l'attaque israélienne contre un camp de personnes déplacées à Rafah

Crédit Photo : THOMAS COEX / AFP

Un manifestant brandit une pancarte sur laquelle on peut lire "Rafah, stop au génocide" lors d'une manifestation pro-palestinienne, devant le ministère des Affaires étrangères à Madrid, le 27 mai 2024.

Le ministère colombien des Affaires étrangères a condamné le bombardement israélien d'un camp de personnes déplacées dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Le ministère a déclaré dans un communiqué rendu public lundi, que le bombardement israélien du camp de personnes déplacées à Rafah a entraîné la mort de dizaines de civils, ajoutant que plus de 35 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 7 octobre 2023, et que la violence augmente également en Palestine.

Réitérant l'importance de libérer tous les prisonniers et de fournir l'aide humanitaire nécessaire à Gaza, ainsi que la nécessité pour Israël de se conformer aux décisions de la Cour internationale de Justice, le communiqué indique:

La Colombie exige un cessez-le-feu immédiat et définitif et soutient la solution à deux États qui garantit le droit d'Israël et de la Palestine à vivre ensemble en paix.

La même source souligne les difficultés rencontrées par la population civile de Gaza, appelant Israël à respecter le droit international humanitaire.

Dimanche soir, au moins 45 Palestiniens ont été tués et 249 autres blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, dans un bombardement israélien qui a visé les tentes de personnes déplacées dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza.

"massacre"

a suscité de vives critiques régionales et internationales à l'encontre d'Israël, au milieu d'accusations de défier les résolutions de légitimité internationale, et d'appels à imposer des sanctions et à faire pression sur Israël pour mettre fin au

"génocide"

et arrêter l'attaque terrestre en cours sur Rafah depuis le 6 mai.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre contre Gaza, faisant plus de 117 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.

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