Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est accusé de freiner les négociations sur un cessez-le-feu et un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas, selon une source israélienne informée sur le dossier, relayée par des médias locaux.
Ce sont des principes stratégiques, tant sur le plan militaire que politique.
Ces déclarations interviennent après les propos du président américain, Joe Biden, et du secrétaire d'État, Antony Blinken, qui avaient salué la récente proposition de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers, élaborée par Washington.
Fixer de nouvelles conditions
Depuis plusieurs mois, les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent de négocier un accord entre Israël et le Hamas pour garantir un échange de prisonniers, instaurer un cessez-le-feu et permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. Pourtant, ces efforts échouent en raison du refus de Netanyahu de céder aux exigences du Hamas pour mettre fin au conflit.
L'état de siège imposé par Israël à Gaza a conduit à des pénuries critiques de nourriture, d'eau potable et de médicaments, engendrant l'une des crises humanitaires les plus graves au monde.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour génocide. La Cour a émis une ordonnance exigeant qu'Israël cesse son offensive contre Rafah, où plus d'un million de Palestiniens ont trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie le 6 mai dernier par les forces israéliennes.