Gaza: Le ministère de la santé local déplore 37 296 morts depuis le début des hostilités le 7 octobre 2023

09:1316/06/2024, dimanche
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Un Palestinien est assis sur un canapé avec les restes de munitions explosées à ses pieds dans un appartement partiellement détruit, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 15 juin 2024.
Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Un Palestinien est assis sur un canapé avec les restes de munitions explosées à ses pieds dans un appartement partiellement détruit, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 15 juin 2024.

La guerre israélienne déclarée au Hamas dans la bande de Gaza, a fait depuis le 7 octobre 2023, 37 296 morts, a indiqué samedi le ministère de la santé de l'enclave palestinienne assiégée.

Au 253e jour du conflit, le ministère de la santé local fait état, dans son bilan quotidien des victimes, de
"37 296 morts et 85 197 blessés.''

"L'armée de l'État hébreu a perpétré trois carnages contre des familles gazaouies au cours des dernières 24 heures, qui ont fait au moins 30 morts et 95 blessés"
, ajoute le ministère qui fait état, en outre, de
''plusieurs victimes toujours ensevelies sous les décombres et jonchant les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n'ayant pas parvenu à les atteindre.''

Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 122 000 victimes civiles (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'ONU.


Israël poursuit sa guerre dans l'enclave palestinienne en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant l'arrêt immédiat des combats et de l'ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ) indiquant des mesures conservatoires pour prévenir un génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.

La CIJ avait ordonné à maintes reprises à Israël depuis janvier dernier de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir et punir l'incitation au génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, enclave palestinienne assiégée depuis 18 ans où vivent environ 2,3 millions de Palestiniens.


Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, avait demandé l'émission de mandats d'arrêt internationaux contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour
"crimes de guerre"
et
"crimes contre l'humanité."

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