L'Italie, qui assure la présidence tournante du groupe des sept pays démocratiques les plus développés, avait inscrit à l'ordre du jour de cette réunion d'une journée la crise au Proche-Orient, la guerre en Ukraine et la situation sécuritaire dans la région Asie-Pacifique.
Les ministres de la Défense des Etats-Unis, de la France de l'Allemagne, du Japon, du Royaume-Uni, du Canada et de l'Italie ont discuté samedi matin de l'escalade au Proche-Orient, où l'armée israélienne poursuit ses opérations contre le Hezbollah libanais mais aussi ses frappes à Gaza malgré la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar.
Etaient également présents à Naples le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
Les frappes israéliennes sur Gaza se poursuivent, de même que les opérations militaires au Liban contre le Hezbollah, qui a ouvert un front contre Israël le 8 octobre 2023.
Après près d'un an d'échanges de tirs frontaliers avec le Hezbollah et après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a déplacé au Liban à la mi-septembre le front de la guerre.
L'armée israélienne affirme qu'elle ne visait pas les casques bleus, mais les incidents ont suscité une vague de critiques internationales. Avec un millier de soldats, l'Italie est le deuxième pays contributeur de la Finul.
Les ministres de la Défense du G7 se sont aussi penchés sur l'Ukraine, au moment où Kiev, bientôt confronté à son troisième hiver de guerre, est à la peine face à l'invasion russe.
Mais l'aide occidentale donne un peu partout des signes de faiblesse et les Etats-Unis, en cas de victoire de Donald Trump à la présidentielle de novembre, pourraient revoir radicalement leur politique.