Macron affirme qu'il faut "toujours prendre en compte" le suffrage des Français

11:1812/09/2024, Perşembe
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Le président de la République française, Emmanuel Macron.
Crédit Photo : BERTRAND GUAY / AFP
Le président de la République française, Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron a déclaré mercredi devant le Conseil d'État qu'il fallait "toujours prendre en compte" le "suffrage" des Français et appelé à plus "d'effectivité" de l'action publique, ont rapporté des médias locaux.

"Le peuple aujourd'hui souverain s'exprime par le suffrage qu'il faut toujours prendre en compte parce que c'est le fait premier en toute démocratie"
, a-t-il souligné lors de la cérémonie de rentrée du Conseil d'État, indique Le Figaro précisant que cette déclaration risquait de provoquer une nouvelle levée de boucliers de la gauche à l'issue des législatives.

Le Nouveau Front populaire (NFP) a, en effet, dénoncé une
"élection volée"
après la nomination par le chef de l'État d'un Premier ministre de droite, Michel Barnier, alors que la gauche est arrivée en tête au second tour du scrutin le 7 juillet, rappelle le même média.

Le chef de l'État a rappelé combien
"nos démocraties occidentales ont été profondément touchées, parfois déstabilisées par des transitions et des chocs" -
climatique, énergétique, géopolitique - et les citoyens frappés par le
"sentiment de perdre le contrôle de leur vie"
, précise Le Figaro.

Emmanuel Macron a, en outre, réaffirmé qu'il restait le
"garant de la souveraineté"
de la nation et de
"l'indépendance"
de la justice, rapporte la même source.

Le vice-président du Conseil d'État, Didier-Roland Tabuteau, a de son côté appelé à ne pas demander aux juges de se
"substituer aux pouvoirs publics pour définir une politique publique"
, une tentation de plus en plus grande des acteurs politiques en l'absence de majorité à l'Assemblée, souligne encore le média français.

"Le juge n'est là ni pour plaire ni pour déplaire (..) Son indépendance est le fondement de son office (..) Elle est l'ultime rempart pour la protection des droits de chacun"
, a-t-il martelé.

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