Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita accueille son homologue espagnol Jose Manuel Albares, lors de leur réunion à Rabat le 14 décembre 2023.
La presse marocaine s'est penchée sur la nouvelle phase de la diplomatie du Royaume, qui a su renforcer ses relations et booster ses partenariats économiques ces dernières années.
Evoquant la situation du secteur touristique, la presse marocaine a relevé la stabilité politique et économique dont jouit le Maroc en fait une destination de choix à la fois pour les investissements étrangers et pour les touristes, précisant que pour le seul mois de novembre, pas moins de 1 million de visiteurs ont sillonné les villes du Maroc, marquant un nouveau record d’arrivées.
Ainsi, au terme des 11 mois écoulés de l’année, le pays a accueilli quelque 13,2 millions de visiteurs étrangers, battant le nombre d’arrivées de 2019 qui était déjà une année record, relève le journal.
Pour la ministre de tutelle,
"ces résultats exceptionnels"
constituent un motif d’encouragement et de motivation pour poursuivre le travail entamé, estimant que
"le début de la concrétisation de la feuille de route 2023-2026 du tourisme est clairement en train de porter ses fruits".
Il estime en déclarant:
"ces réalisations témoignent de l’efficacité des actions de promotion et d’aérien déployées par le Maroc ainsi que de son attractivité croissante en tant que destination touristique prisée"
.
Le journal L’Economiste
rapporte que dans un contexte mondial où les risques économiques sont redevenus essentiellement d’ordre géopolitique, le Maroc a fixé le cap en misant sur des partenariats concrets, selon une logique win-win, concernant à la fois la politique africaine, la nouvelle orientation atlantique, mais aussi les relations avec les partenaires traditionnels.
Dans cette dynamique, l’Espagne, après un épisode de crise, est redevenue le principal partenaire du Royaume, devenant le premier client et fournisseur du Maroc, commente la publication.
Le Maroc, lui, est le 3e partenaire commercial de l’Espagne en dehors de l’UE, juste derrière les États-Unis et le Royaume-Uni, note-t-il.
Certains partenaires traditionnels du Maroc doivent comprendre que dans les relations avec le voisin du Nord,
"c’est la clarté dans les positions, et surtout la confiance mutuelle, qui ont été décisives"
, souligne-t-il.
Il s’agit de l’une des principales caractéristiques de la nouvelle doctrine de la politique étrangère du Royaume, lui permettant de prétendre au statut d’État pivot, facilitant les échanges économiques, jouant un rôle crucial dans l’intégration régionale et apportant des solutions à des problèmes mondiaux comme le changement climatique, la transition énergétique ou la sécurité alimentaire, ajoute-t-il.
Sur un autre registre, L’Opinion écrit que
l’Ukraine fait partie des pays avec qui le Maroc maintenait des relations économiques timides, mais qui sont en phase de passer à la vitesse supérieure
, comme en témoignent l’annonce du président ukrainien sur la création d’un pôle céréalier au Maroc ou encore les
que veulent lancer les deux pays, deux initiatives qui pourraient avoir un impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages, fortement entamé par l’inflation.
A cela s’ajoutent les signaux positifs d’un nouveau positionnement de Kiev sur la question du Sahara marocain, note le quotidien.
Ce rapprochement est louable, mais impose autant de contraintes et de défis à la diplomatie marocaine dans ses efforts pour le maintien de notre judicieuse posture
, estime-t-il.
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