Un soldat des forces spéciales centrafricaines défile lors du défilé militaire organisé pour célébrer le 64e anniversaire de l'indépendance de la République centrafricaine, à Bangui, le 1er décembre 2022.
@BARBARA DEBOUT /AFP
Deux autres soldats sont portés disparus.
Deux soldats des forces armées centrafricaines (Faca) ont été tués, dans la nuit de samedi à dimanche, dans une attaque de groupes armés en Centrafrique, à plus de 560 km au nord-ouest de la capitale Bangui, a indiqué le général de corps d'armée, Zephirin Mamadou, chef d'état-major des Armées.
Des rebelles ont attaqué «
» samedi soir vers 22 heures (heure locale) une position des forces armées centrafricaines dans le village Yenga situé à 19 km de Bouar au nord-ouest du pays.
«
Deux soldats sont décédés dans cette attaque et deux autres sont portés disparus. Ils seraient pris en otage par les rebelles
», a affirmé le chef d’état-major des armées.
L’attaque n’a pas été revendiquée mais d’après ce responsable de l’armée centrafricaine, l'un des principaux mouvements armés rebelles, le groupe 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), est responsable de cette attaque.
Le mois dernier, ce groupe rebelle a mené plusieurs attaques simultanées dans la région dont l'une a visé un camp militaire à Bouar, une ville située sur l'axe stratégique entre la capitale Bangui et le Cameroun, principale source d'approvisionnement de ce pays.
En RCA, la situation a radicalement changé en décembre 2020, quand la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), un mouvement des principaux groupes armés, a menacé de prendre la capitale Bangui.
Nouveau mouvement rebelle dirigé par François Bozizé et constitué à la fois d’ex-Séléka et d’anti-balaka, la CPC jugeait illégitimes les élections présidentielles et législatives en cours à l’époque.
Les FACA, ainsi que des forces alliées russes et rwandaises envoyées à la demande du Président Faustin Archange Touadéra, ont alors lancé une contre-offensive.
Entre janvier et mars 2021, leurs opérations militaires ont réduit considérablement le contrôle des groupes armés sur l’arrière-pays.
Certains combattants rebelles ont alors choisi l’exil au Tchad -où se trouve Bozizé- ou au Soudan voisins. D’autres se sont reconvertis dans le grand banditisme.
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