Hana Abdelrahaman al-Rai, une enfant de quatre ans souffrant de malnutrition et déplacée de la banlieue est de la ville de Gaza de Shujaiya, réagit alors qu'elle est transportée à l'intérieur d'une tente à Zawayda dans le centre de la bande de Gaza le 4 juin 2024, dans le cadre du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le Hamas.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a durci le ton, vendredi, contre les Nations unies, en réponse à l'inscription de Tel-Aviv sur la "liste noire" des pays violant les droits des enfants dans les zones de conflit.
Suite à cette décision, Netanyahu a affirmé dans un post sur X, que '"l
es Nations Unies se sont mises sur la liste noire de l'histoire en rejoignant les partisans des assassins du Hamas".
Il a également affirmé que :
L'armée israélienne est l'armée la plus morale du monde, et qu'aucune résolution de l'ONU n'y changera quelque chose'.
De son côté, l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, s'en est pris au secrétaire général de l'organisation internationale, Antonio Guterres, affirmant que
''celui ayant entré sur la liste noire est le secrétaire général qui encourage le terrorisme à travers ses décisions alimentées par la haine d'Israël."
"Honte à lui ! Les décisions du Secrétaire général ne font qu'aider les terroristes et récompenser le Hamas en les incitant à utiliser des enfants pour commettre des actes de terrorisme'', a
rapporté le communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères citant Erdan.
Vendredi, Israël a annoncé l'inclusion officielle de son armée sur la liste des Nations Unies des pays ayant commis des violations contre les enfants dans les zones de conflit, communément appelée la ''Liste de la honte'' ou la ''Liste noire''.
C'est la première fois que l'armée israélienne figure sur cette liste, malgré les appels lancés ces dernières années par les organisations internationales de défense des droits de l'homme.
Israël poursuit cette guerre, ignorant une résolution du Conseil de sécurité exigeant qu'il cesse immédiatement les combats et les ordres de la Cour internationale de justice de cesser son attaque contre Rafah et de prendre des mesures immédiates pour prévenir les actes de
"génocide"
et
"améliorer la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne".
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