Diplômé de l'université de Marmara, faculté d'économie et de sciences administratives, département "administration publique et sciences politiques". Il travaille dans le milieu de la presse depuis plus de 15 ans. Depuis 1997, il écrit des bulletins d’informations spéciaux, des séries d’articles sur des sujets d’actualité, des articles de recherche, des interviews, des pages d'histoire et des chroniques pour le journal Yeni Şafak. Il a été récompensé par un prix dans la catégorie "Interview" en 2004 par l'Association des journalistes de Türkiye. Il a publié quatre livres biographiques. Il a assumé diverses fonctions au sein d'organisations non gouvernementales.
Les "Juifs sionistes" et les "chrétiens évangéliques sionistes" américains comparaient autrefois le président américain Donald Trump au roi perse Cyrus. Désormais, c’est "l’archevêque gréco-orthodoxe d’Amérique Elpidophoros" qui compare Trump à l’empereur Constantin de l’Empire romain d’Orient (Byzance).
Selon le récit juif, le roi perse Cyrus a sauvé les Juifs qui avaient été exilés à Babylone en 586 avant J.-C. par le roi babylonien Nabuchodonosor. Après avoir renversé l’empire babylonien, Cyrus a permis en 537 avant J.-C. aux Juifs de retourner en Palestine et de reconstruire le Temple de Salomon à Jérusalem. C’est pourquoi les Juifs lui vouent une grande reconnaissance.
L’archevêque Elpidophoros, né à Istanbul, lors d’une réception à la Maison Blanche organisée à l’occasion de la "Journée de l’indépendance grecque", a déclaré à Trump : "Vous me rappelez le grand empereur romain Constantin. Cet empereur, Monsieur le Président, est celui qui a fondé et construit la magnifique ville de Constantinople, là où je suis né." En outre, l’archevêque a offert une "croix" à Trump. Il ajoutait : "Cette croix est le symbole qui a conduit le grand empereur romain Constantin à la victoire, car Jésus lui est apparu en rêve et lui a dit : ‘Par ce signe, tu vaincras.’" Ainsi, l’archevêque flattait ouvertement Trump.
Les sionistes ne comparent pas seulement Trump à Cyrus, mais aussi l’ancien président américain Harry Truman, qui a joué un rôle important dans la création de l’État d’Israël. Après avoir terminé son mandat, Truman a visité le "Séminaire théologique juif" de New York. Lors de cette visite, il a été présenté comme "l’homme qui a aidé à fonder l’État d’Israël". Truman est alors immédiatement intervenu en disant : "Comment ça, il a aidé ? Je suis Cyrus, je suis Cyrus !"
Certains sionistes considèrent même que le "Cyrus moderne d’Israël" est "Staline". Selon ces historiens sionistes, qui affirment que Staline figure parmi les "pères fondateurs d’Israël", l’Union soviétique aurait joué un rôle encore plus important que les États-Unis et Truman dans la création d’Israël. En effet, l’Union soviétique a été le premier État à reconnaître Israël de jure (juridiquement). Par ailleurs, elle a joué un rôle majeur dans l’armement d’Israël par l’intermédiaire de son satellite, la Tchécoslovaquie.
L’historien israélien Prof. Martin Kramer, dans un article intitulé "Qui a sauvé Israël en 1947 ?", écrivait : "En général, on répond Truman, mais cela aurait aussi pu être Staline. En réalité, grâce à la diplomatie sioniste, ce fut les deux." Selon Kramer, lors des négociations à l’ONU en 1948, Moshe Sharett, représentant les Juifs, écrivit dans un rapport adressé au cabinet israélien : "Le bloc de l’Est nous soutient fortement. Les Russes agissent au Conseil de sécurité non seulement comme notre allié, mais comme notre représentant."
De même, le premier ambassadeur d’Israël à l’ONU, Abba Eban, soulignait que c’est grâce au soutien diplomatique et militaire de l’Union soviétique et de quatre pays satellites soviétiques qu’Israël a pu être fondé. Selon Eban, Moscou était bien plus déterminée que Washington, sans jamais hésiter ni tergiverser.
Bien que certaines réponses aient été apportées, les raisons pour lesquelles Staline a approuvé la création d’Israël demeurent un mystère. Toutefois, les relations chaleureuses entre l’Union soviétique et Israël se sont refroidies après que les dirigeants sionistes ont complètement orienté Israël vers les États-Unis et l’Occident.
En 2018, lors d’un discours à la Maison Blanche, Netanyahu comparait Trump au roi perse Cyrus en raison du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Les sionistes religieux en Israël avaient même fait frapper une pièce symbolique représentant côte à côte Cyrus et Trump. Mais pour certains sionistes, Trump doit encore faire beaucoup pour mériter le titre de "Cyrus moderne".
Le rabbin sioniste israélien Tuly Weisz publia en 2019 un article dans le journal *Jerusalem Post* intitulé "Trump n’est pas encore Cyrus". À ce moment-là, Trump venait de reconnaître la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. Netanyahu avait alors une fois de plus comparé Trump à Cyrus. Mais Weisz écrivait : "Bien que les paroles et les actions de Trump méritent notre appréciation, il est encore trop tôt pour le comparer à Cyrus." Selon Tuly Weisz, si Trump veut mériter le titre de "Cyrus moderne", il doit faire en sorte que les Juifs puissent avoir un espace sur le site où se trouve la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Inutile de vous faire un dessin pour comprendre ce que cela signifie.
Aujourd’hui, les gréco-orthodoxes américains essaient aussi de flatter Trump en jouant sur une corde qui lui plaît beaucoup. Il aime qu’on le flatte, bien sûr, mais à la fin de la journée, il ne regarde que ce qu’il peut y gagner.
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