Né en 1981 à Istanbul, il a obtenu une licence en histoire à l'Université Bilgi et un master à l'Institut Atatürk de l'Université Boğaziçi avec une thèse sur l'histoire de la diplomatie. Au cours de sa carrière professionnelle, il a travaillé comme reporter à Istanbul, Washington et Ankara. Il a été directeur de l'information et rédacteur en chef du journal Sabah. Après avoir été pendant quatre ans coordinateur de la chaîne TRT HABER, il a travaillé comme coordinateur de la diffusion à l'Agence Anadolu. Ses chroniques ont été publiées dans les journaux Star et Daily Sabah. Son livre Kod Adı Bay Bay, qui porte sur l'opération Bylock de MİT, a été publié en 2017.
Un autre sujet concerne l'Iran. Nous écrivons sur ce sujet depuis longtemps. Israël a infligé des dommages importants aux systèmes de défense aérienne de l'Iran lors des attaques du 26 octobre. Tel Aviv estime que l'Iran est actuellement plus vulnérable que jamais dans son histoire. C'est pourquoi ils envisagent d'attaquer ses installations nucléaires. Il circule même des informations selon lesquelles l'Iran se rapprocherait beaucoup de l'arme nucléaire (en février, l'Agence internationale de l'énergie atomique a rapporté que l'Iran avait enrichi jusqu'à 60% d'uranium à une quantité de 275 kg).
Le déploiement militaire massif des États-Unis dans la région est directement lié à cela. Selon les informations publiées, Washington aurait augmenté sa présence militaire dans la zone de 50 % au cours du dernier mois. Il faut également y ajouter les frappes menées récemment au Yémen.
Les États-Unis posent leurs conditions à l’Iran: abandonner son programme nucléaire, se retirer du Liban et de la Syrie, puis cesser tout soutien au Yémen. À l’étape suivante, ils exigent aussi que les forces du Hachd al-Chaabi en Irak soient intégrées à l’armée irakienne. À Ankara, on redoute qu’en cas d’échec des pourparlers entre Washington et Téhéran, Israël ne passe à l’attaque contre l’Iran — avec le soutien des États-Unis.
En d’autres termes, Trump ne soutiendra pas le plan de Netanyahu visant à diviser la Syrie en quatre zones d’influence. En effet, ce plan ne s’aligne pas avec la volonté des États-Unis de se retirer du Moyen-Orient pour se concentrer sur la Chine. Il est maintenant temps de revenir à la question posée en début d'article : si les États-Unis ne soutiennent pas le Premier ministre israélien en Syrie, Netanyahu écoutera-t-il les avertissements et agira-t-il de manière raisonnable et intelligente ?
Ce mécanisme de désescalade poussera Netanyahu à adopter une ligne plus raisonnable face à la Türkiye, du moins en partie. Avec la mise en place de ce mécanisme, Israël ne pourra plus remettre en question la présence de la Türkiye en Syrie. Je ne pense pas que la création de bases d'entraînement par la Türkiye sera un sujet de discussion à l'avenir. Grâce à ce développement, l’espace de manœuvre d'Israël, qui cherche à déstabiliser la Syrie, sera également limité.
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