"La suspension partielle des tarifs américains pour 90 jours est un signal et une porte ouverte à la négociation. Mais cette pause reste fragile", a-t-il écrit.
"Fragile, car les droits de 25% sur l'acier, l'aluminium et l'automobile et les tarifs à 10% sur tous les autres produits sont toujours là. Ils représentent 52 milliards d'euros pour l'Union européenne. Fragile, car cette pause de 90 jours, c'est 90 jours d'incertitude pour toutes nos entreprises, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique et au-delà", a encore souligné le chef d'Etat français.
"Avec la Commission et dans l'unité européenne, notre objectif reste simple : négocier pour faire retirer ces tarifs injustes et obtenir un accord équilibré, sans asymétrie. Avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts : l'Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires et mobiliser tous les leviers disponibles pour se protéger, aussi pour éviter que des flux de pays tiers ne viennent déséquilibrer notre marché", a-t-il précisé.
Relevant que "la France est prête", Macron a souligné que "l'Europe doit l'être aussi. Restons lucides, unis, et défendons nos intérêts avec fermeté. Avec les Européens, nous ferons tout pour protéger nos entreprises et nos filières, tout pour affirmer notre souveraineté économique, tout pour garantir l'avenir de nos emplois".
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