Igor Tudor lors de son arrivée à l'OM. Crédit photo : IHA
Quelques résultats négatifs, en particulier à domicile, quelques choix discutables et discutés dans ses compositions de départ et dans ses remplacements et revoici déjà l'entraîneur de l'OM Igor Tudor sous pression avant un déplacement chez les invincibles Rémois dimanche.
Si l'OM rate son objectif Ligue des Champions en fin de saison, le match de dimanche dernier face à Strasbourg risque de revenir dans les mémoires. A 10 dès la 30e minute après l'expulsion de Leonardo Balerdi, les Marseillais avaient en effet réussi à marquer deux fois avant de tout gâcher dans les dix dernières minutes en laissant Strasbourg revenir à 2-2.
Juste avant les buts alsaciens, Tudor avait choisi de faire sortir les offensifs Alexis Sanchez et Ruslan Malinovskyi pour lancer le défenseur Eric Bailly et le milieu de terrain Mattéo Guendouzi. Incapable de tenir le ballon, l'OM avait alors reculé et laissé Strasbourg y croire.
Après le match, le technicien croate a pourtant assuré que ces changements étaient "logiques" et a rapidement ciblé l'arbitrage comme principal élément d'explication aux points abandonnés face à l'équipe de Frédéric Antonetti. Mais tout le monde n'était pas de son avis.
"On change des choses à la fin, je pense que ça nous perturbe un petit peu et on prend ces deux buts qui nous font très mal. On aurait pu continuer à aller chercher de l’avant. On s’est trop recroquevillé sur nous-mêmes pour garder le score"
, a ainsi jugé Jonathan Clauss après le match.
"Parfois la meilleure façon de défendre c’est d’avancer. Là on a juste attendu et ça ne nous a pas réussi"
, a ajouté le piston droit marseillais.
Si les changements de Tudor ont laissé perplexe, c'est aussi parce qu'ils interviennent au coeur d'une période difficile pour l'OM, avec notamment les défaites en L1 contre le Paris SG et en Coupe de France face à Annecy (L2), et lors de laquelle l'ancien coach du Hellas Vérone n'a pas toujours été très inspiré.
Plusieurs de ses choix ont ainsi mal tourné,
comme le positionnement de Bailly au marquage de Kylian Mbappé ou l'inversion des rôles entre Clauss et Nuno Tavares face à Rennes (victoire 1-0), le gaucher portugais passant à droite et l'ancien Lensois à gauche.
Depuis quelques semaines, l'OM paraît par ailleurs moins saignant et plus facile à lire pour ses adversaires, certains cadres étant un peu moins en forme (Chancel Mbemba, Guendouzi, Pau Lopez...) quand deux des trois recrues de l'hiver, Azzedine Ounahi et Vitinha, ne quittent qu'exceptionnellement le banc.
"On a des occasions et on marque, avec des joueurs différents. Beaucoup d’entraineurs vous le diront, les plans B, ça n'existe pas"
, s'est défendu le coach marseillais vendredi en conférence de presse.
"Si on a un plan A, c'est qu'on a une idée. On la transmet à l'entrainement, on la travaille, on s'améliore. Mais les autres équipes se préparent mieux aussi, notamment défensivement"
, a ajouté Tudor.
"Les équipes s'adaptent aussi à notre style, a confirmé Samuel Gigot. A nous d'être plus malins. Il faut aller au charbon et être des guerriers. Il nous reste 11 finales."
La première a donc lieu dimanche et elle ne sera pas simple face à Reims, invaincu depuis 19 matchs en L1. Et Tudor le sait parfaitement:
"En ce moment, c'est la meilleure équipe en France"
, a-t-il lâché.
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