Cette tentative s'est soldée par la noyade d'au moins quinze migrants tunisiens, a annoncé mercredi la Garde nationale.
Il a souligné que l'île touristique de Djerba, habituellement bien surveillée, n'avait pas été récemment un point de départ majeur pour l'émigration clandestine.
Lundi, les gardes-côtes ont également sauvé un autre groupe de 22 migrants tunisiens, dont sept femmes et sept enfants, qui tentaient de quitter les îles Kerkennah (sud-est), malgré la vigilance accrue des autorités.
Avec la Libye, la Tunisie reste un point de départ clé pour les migrants cherchant à rejoindre l'Europe, la Sicile se trouvant à moins de 150 km de certaines portions du littoral tunisien. Chaque année, des milliers de personnes originaires d'Afrique subsaharienne ainsi que de Tunisiens tentent cette périlleuse traversée, fuyant les difficultés économiques et les tensions politiques qui ont augmenté depuis le coup de force du président Saied en 2021.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 30.000 migrants ont péri en Méditerranée au cours de la dernière décennie, dont plus de 3.000 rien qu'en 2023.