Seul candidat, le diplomate de 62 ans a été désigné vendredi par acclamation par les 35 membres du Conseil des gouverneurs, a annoncé dans un communiqué l'instance onusienne, basée à Vienne en Autriche.
Il avait succédé fin 2019 au Japonais Yukiya Amano, décédé quelques mois plus tôt à 72 ans alors qu'il dirigeait le gendarme du nucléaire depuis 2009.
Premier représentant de l'Amérique du Sud amené à diriger l'AIEA depuis sa création en 1957, cet ancien ambassadeur d'Argentine en Autriche a su imposer un style audacieux au cours d'un premier mandat agité.
Polyglotte et père de huit enfants, le diplomate friand des médias n'a pas hésité à se rendre l'an dernier en personne à la centrale de Zaporijjia en Ukraine pour y installer des inspecteurs.
M. Grossi ne cesse de mettre en garde contre le danger d'une catastrophe nucléaire et plaide depuis des mois pour une zone de protection. Ses consultations n'ont rien donné pour l'instant.
L'AIEA est chargée de contrôler la mise en œuvre des engagements pris par Téhéran dans le cadre de l'accord sur le nucléaire conclu en 2015 à Vienne avec les grandes puissances et désormais moribond.
Plusieurs diplomates ont salué vendredi son action sur Twitter, à l'image de l'ambassadrice américaine Laura Holgate.