Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Lors d'un point presse tenu à Moscou, Peskov a souligné l'importance de clarifier les détails de ces déclarations.
"Nous avons pris connaissance d'informations en provenance de Pékin indiquant qu'une telle déclaration a été faite au cours de la réunion avec (le ministre chinois des affaires étrangères) M. Wang Yi. Ce discours est conforme à notre position".
Vous savez que la Russie n'a jamais refusé de négocier et qu'elle a toujours été ouverte au processus de négociation.
"Toutefois, les détails sont cruciaux et nous ne les connaissons pas encore. Nous attendrons donc des clarifications supplémentaires"
, a-t-il déclaré.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait auparavant affirmé que, lors de sa visite en Chine, Kuleba avait annoncé que Kiev était prêt à dialoguer et à négocier avec la Russie.
Dans une déclaration séparée, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a exprimé son scepticisme à l'égard des propositions de paix de l'Ukraine, citant des expériences passées.
Elle a rappelé que Kiev avait approuvé un projet d'accord de paix avec la Russie en mars 2022, lors de pourparlers à Istanbul, avant de rompre les contacts et d'adopter une loi interdisant les négociations avec Moscou.
Zakharova a souligné que ni le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, ni son administration, ni les autres branches du gouvernement, ni les puissances occidentales n'ont pris de mesures pour abroger la loi interdisant à l'Ukraine de négocier avec la Russie.
"Nous entendons beaucoup de paroles, mais nous n'observons aucune action concrète"
, a-t-elle déclaré, suggérant que les autorités ukrainiennes pourraient être en train de revoir leur rhétorique sur les pourparlers de paix, à la lumière de l'élection présidentielle américaine à venir.
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