Au Tigré, entre janvier et avril - soit avant la suspension de l'aide - 72,5% des quelque 8.000 femmes enceintes ou récemment parturientes reçues par MSF dans ses deux hôpitaux de Shire et Shiraro, étaient sévèrement mal nourries.
Les rations de nombreux réfugiés en Ethiopie avaient déjà été réduites, rappelle MSF, les exposant à des risques de malnutrition et de carences et affaiblissant leur système immunitaire, ce qui augmente le risque de maladies infectieuses telles que rougeole et choléra dont des épidémies se répandent dans plusieurs régions.
Le PAM assure que la suspension ne concerne pas son aide nutritionnelle aux enfants, femmes enceintes et allaitantes, ou ses programmes de repas scolaires.