Dans un communiqué, le ministère jordanien des Affaires étrangères a déclaré que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité et la sûreté des citoyens jordaniens résidant au Soudan.
En revanche, le communiqué n'a pas précisé le nombre des Jordaniens présents au Soudan, ni le motif d'évacuation.
Les affrontements ont repris, samedi, entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide, aux abords du palais présidentiel au centre de la capitale, Khartoum, malgré une trêve humanitaire de trois jours déclarée entre les deux parties, à l'occasion de l'Aïd al-Fitr.
L'armée soudanaise a approuvé vendredi une trêve de 72 heures, quelques heures après que les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé leur accord pour une nouvelle trêve humanitaire.
Les FSR ont été constituées en 2013 pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de ''rebelles'' par l’armée après le déclenchement des hostilités.