Israël: la guerre à Gaza coûtera 14 milliards de dollars supplémentaires et doublera le déficit budgétaire

17:1626/12/2023, Salı
MAJ: 26/12/2023, Salı
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De la fumée s'élève dans le sud de la bande de Gaza, lors d'un bombardement israélien, le 26 décembre 2023,
Crédit Photo : SAID KHATIB / AFP
De la fumée s'élève dans le sud de la bande de Gaza, lors d'un bombardement israélien, le 26 décembre 2023,

Le ministère israélien des Finances a déclaré que la guerre dans la bande de Gaza coûterait à Tel-Aviv un montant supplémentaire égal à 14 milliards de dollars au cours de l'année prochaine, ce qui entraînerait un doublement du déficit budgétaire.

C'est ce qui ressort d'un briefing à la Knesset (Parlement) présenté lundi soir par le commissaire adjoint au budget du ministère, Itay Temkin, à un moment où le ministère des Finances et la Banque d'Israël affirment que le coût de la guerre au cours de l'année en cours représente 10% du produit intérieur brut, soit 50 milliards de dollars.


Temkin a déclaré que le coût supplémentaire de la guerre au cours de l'année prochaine conduirait au triplement du déficit budgétaire d'Israël, s'attendant à ce que la guerre se poursuive jusqu'en février prochain.


Il a souligné que le coût supplémentaire de 50 milliards de shekels (14 milliards de dollars) est divisé en 30 milliards de shekels (8,3 milliards de dollars) pour la sécurité et 20 milliards de shekels (5,6 milliards de dollars) pour les dépenses civiles et autres.

Le 4 décembre, le ministère des Finances a augmenté son estimation du coût de la guerre dans la bande de Gaza à 191 milliards de shekels (51 milliards de dollars) pour l'année en cours, les opérations se poursuivant par voie aérienne, terrestre et maritime.


Les estimations précédentes du ministère étaient de 163 milliards de shekels (44 milliards de dollars), précédées d'estimations de 8 milliards de dollars américains.

L'armée israélienne intensifie sa guerre contre Gaza depuis le 7 octobre, faisant, jusqu'à lundi 20 674 morts et 54 536 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives d'infrastructures et un désastre humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.


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