Guerre à Gaza : Macron souligne la nécessité de reprendre "le dialogue politique"

Le président français Emmanuel Macron assiste à une réunion avec les ministres des Affaires étrangères des principaux pays arabes et majoritairement musulmans pour discuter de la situation au Moyen-Orient, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas, au palais de l'Élysée, le 22 novembre 2023. Ludovic MARIN / POOL / AFP

"L’annonce d’un accord pour une trêve humanitaire et la libération d’otages est très importante pour nous et j’aimerais remercier tout particulièrement le Qatar et l’Egypte pour leurs efforts ainsi que les autres pays y ayant contribué",

a-t-il déclaré

Revenant sur la position de la France, Macron a noté que la France ne pratique pas le double standard soulignant que comme elle a reconnu le droit d'Israël à se défendre, elle a condamné le bombardement de civils et d’infrastructures civiles.

De plus, il a souligné:

Notre cap est de toujours promouvoir les initiatives visant à instaurer la paix et la sécurité pour tous et ce en s’appuyant sur trois piliers.

"Le premier : combattre le terrorisme et je pense que nous tous, devons nous engager dans ce combat ici c’est un combat très ciblé, couper les financement du Hamas, couper les financement de tous les groupes terroristes de la région, et réduire les capacités de contribuer à l’action de guerre du Hamas dans la région et nous sommes très vigilants aux autres groupes terroristes qui seraient liés ou pas à l’Iran"

, a-t-il ajouté.

Le deuxième pilier est celui humanitaire, a noté le président français soulignant que la France est "

totalement dédiée à l’aide et à la protection des civils et c’est pourquoi nous avons plusieurs fois appelé à une trêve devant mener au cessez-le-feu".

"Le troisième pilier pour moi c’est le politique c’est là que votre organisation dans chacun de vos pays a un rôle très important pour aider à la cause humanitaire et à la sécurité"

, a ajouté Macron.

"Le fait est qu’il y a une légitimité du peuple palestinien à vouloir un Etat pour eux -mêmes nous avons eu des traités qui proposaient une terre, des territoires et il nous faut reprendre le dialogue politique et il faut le faire maintenant"

, a encore souligné le président français.