Le gouvernement britannique a annoncé dimanche une augmentation des sanctions financières contre ceux qui emploient des migrants en situation irrégulière ou leur louent un logement, espérant diminuer l'attractivité du Royaume-Uni pour les immigrés clandestins.
Pour les employeurs, les pénalités vont tripler pour être portées à 45.000 livres sterling (52.000 euros) pour une première infraction et jusqu'à 60.000 livres (69.500 euros) en cas d'infractions répétées, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Concernant le logement, les violations répétées des règles seront portées à 10.000 livres par logeur et 20.000 livres sterling par occupant pour des infractions répétées.
Employeurs et bailleurs sont tenus de vérifier le statut de ceux qu'ils veulent employer ou à qui ils veulent louer un logement.
Selon le ministère de l'Intérieur, depuis 2018, 4.000 pénalités civiles ont été infligées à des employeurs, pour un montant total de 74 millions de livres. Quant aux propriétaires, 230 pénalités ont été infligées pour un montant total de 215.500 livres sterling.
Les propriétaires sans scrupules et employeurs qui permettent travail et logement illégaux laissent le business model des passeurs maléfiques continuer.
Selon le ministère de l'Intérieur, les passeurs utilisent souvent promesses de travail et de logement pour inciter à effectuer la périlleuse traversée.
Alors le gouvernement peine à concrétiser des promesses controversées comme l'expulsion des migrants vers le Rwanda, projet bloqué en l'état par la justice, il multiplie les annonces, à un an des prochaines élections générales où l'opposition travailliste est donnée largement gagnante.