
Dans le centre de Bangkok, une salle de classe aménagée contre la pollution de l'air offre un refuge aux enfants du système public, laissés pour compte face au niveau élevé de particules fines qui menace leur santé.
Durant les premiers mois de l'année, Bangkok traverse des épisodes sévères de pollution atmosphérique, souvent mêlés à des températures étouffantes.
Quatre écoles
Entre janvier et février 2024, quelque 910.000 personnes ont nécessité un traitement médical en raison de l'air vicié, selon des statistiques officielles. Les chiffres ne distinguent pas l'impact sur les enfants, particulièrement vulnérables.
Pressé d'agir rapidement, le gouvernement a promis une loi pour améliorer la qualité de l'air.
Le programme, qui concerne environ 50 enfants répartis dans quatre écoles, permet aux enseignants et élèves de connaître en temps réel leur niveau d'exposition à la pollution, via des capteurs.
Alors que les écoliers des établissements privés huppés de Bangkok bénéficient de purificateurs d'air et de climatisation, beaucoup d'enfants dans le système public doivent faire sans.
Solution préliminaire
Ils respirent plus vite que les adultes, et inhalent ainsi plus de polluants, ce qui peut endommager leur développement, détaille-t-il.
À Suan Lumphini, tous les enfants ne bénéficient pas d'une salle de cours offrant une protection à la pollution de l'air. Les pièces, ouvertes vers l'extérieur, sont simplement équipées d'un ventilateur.
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