Depuis plusieurs jours, les médias turcs font leurs gros titres sur les déboires de la banque Denizbank, au centre d'une escroquerie pyramidale.
Des documents judiciaires rapportés par la presse montrent que, Seçil Erzan, l'une des directrices de la succursale d'Istanbul de cette banque a organisé un système illégal portant sur 44 millions de dollars, en faisant miroiter des rendements de 250%.
Ce banquier aurait reçu des sacs pleins de dollars de la part de célébrités et de joueurs et assuré que les dirigeants de la Denizbank étaient au courant, ce que la banque a démenti. La question d'une fraude fiscale massive se pose également. En effet, dans un premier temps, la directrice aurait effectivement rémunérée les bénéficiaires grâce à l'arrivée des nouveaux fonds sans pour autant que ça soit déclaré officiellement.
"La Turquie est un Etat de droit et quiconque commet des actes illégaux sera puni", a déclaré à la presse, samedi le président Erdogan en précisant que "l'affaire est entre les mains de la justice, qui mène l'enquête nécessaire.
Nos concitoyens ne doivent pas tomber dans les pièges des arnaqueurs qui offrent des profits élevés en peu de temps.
Ajoutant que "les décisions sur ces questions seront prises par le pouvoir judiciaire de la manière la plus idéale", il a estimé qu'il n'y a pas "d'échappatoire possible".