Le week-end dernier, le président Erdogan a publiquement établi un lien entre les élections du 14 mai et Washington... Lors de sa visite de l’association Ülkü Ocakları, il a déclaré [concernant la visite de l’ambassadeur des États-Unis, Flake, au candidat à la présidentielle de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu] : "Biden en parle. L’ambassadeur de Biden ici va rendre visite à M. Kemal. C’est une honte, faites travailler un peu votre tête. Vous êtes l’ambassadeur. Comment allez-vous maintenant demander
Le week-end dernier, le président Erdogan a publiquement établi un lien entre les élections du 14 mai et Washington...
Avec ces déclarations, la fonction d’ambassadeur de Flake a pris fin politiquement. À l’exception peut-être de l’unité "de rappel à l’ordre" du ministère des Affaires étrangères, toutes les institutions officielles lui sont maintenant inaccessibles.
Flake n'est qu'un pion. La vraie affaire, c'est Biden et le fait qu'un nouveau maillon a été ajouté à la chaîne de tension dans les relations entre les États-Unis et la Türkiye...
Quand le peuple donne une leçon aux États-Unis…
Nous sommes surpris de voir que certains sont surpris, alors qu’il n'y a pas de surprise, seuls de nouveaux éléments viennent s'ajouter au casier judiciaire des infractions américaines à l'encontre de la Türkiye. Encore une fois, même les personnes les plus américanistes en Türkiye savent qu'il y a de sérieux blocages dans les relations entre les deux pays...
Dans ce cas …
Par exemple…
Y aura-t-il un affaiblissement de notre désir d’acheter les F-16 aux États-Unis ?
Allons-nous continuez à abattre les activités terroristes américaines, qui entraînent les pilotes du PKK, ferment les yeux sur les hélicoptères et présentent leurs condoléances à ceux qui y sont morts, avec des avions américains ? De plus, en payant ou en compensant le même pays qui ne nous donne pas les F-35 et ne nous rend par notre argent ?
Les États-Unis peuvent frapper Assad !…
Par conséquent, avant même les élections, les États-Unis peuvent recevoir une "leçon préparatoire" et le dernier avertissement peut être lancé. Parce qu’ils ne comprennent toujours pas notre langue...
Akkuyu…
Au moment où ces lignes étaient écrites, les États-Unis avaient amené le George W. H. Bush, l’un de leurs plus grands porte-avions, au large de la Syrie, en prétextant des attaques par des pro-iraniens contre des bases / troupes américaines dans le pays.
C’est une première chose…
À la veille des élections de mai, le partenariat nucléaire entre la Russie et la Türkiye est considéré comme l’une des formes de la "relation stratégique". L’éventuelle participation de Poutine à la cérémonie est également suivie de près. En fait, ce n’est un secret pour personne quant au favori de Moscou pour les élections. Mais on se demande s’il va combiner cela avec le symbolisme de l’installation nucléaire.
D’autre part, une autre question qui préoccupe également les États-Unis est la réunion du quatuor Türkiye-Russie-Syrie-Iran et la possibilité de développer une attitude commune. L’augmentation des attaques contre la présence militaire américaine en Syrie dans ce processus nous oblige à dévoiler les informations que nous gardons dans nos poches !
Pour ces raisons, les élections en Türkiye, la volonté de donner une leçon aux États-Unis, l’installation nucléaire d’Akkuyu, la table quadrilatérale syrienne, la visite possible de Poutine et le porte-avions américain sont sur le point de se rencontrer à une adresse commune où ils s’affronteront.
En d'autres termes, les Turcs apposeront leur empreinte non seulement sur un bulletin de vote comportant quatre options, mais aussi sur une urne de portée mondiale. Voyons s'ils parviendront à choisir la bonne "alliance".