Auditionné devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, l'ancien ministre socialiste des Finances de 2012 à 2014 a cité notamment des recettes fiscales qui risquent d'être moins élevées qu'attendu, des dépenses des collectivités locales en hausse et des économies non réalisées.
Après sept années de baisses d'impôts, selon plusieurs sources au sein du camp présidentiel, Michel Barnier a récemment fait sursauter certains de ses interlocuteurs macronistes et de sa famille politique Les Républicains en évoquant une hausse des prélèvements, au nom d'une situation budgétaire étouffante, mais au risque de se priver de soutiens.