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Les réactions après la décision de la Cour de justice de l'Union européenne, qui a jugé jeudi contraires au droit européen les règles opposées en 2021 par l'instance mondiale et par l'UEFA à un projet de Super Ligue privée.
L'organisation A22 Sports Management, promotrice de la Super Ligue:
"Le monopole de l'UEFA sur le football européen a pris fin, après près de 70 ans. Les clubs peuvent désormais proposer et discuter ouvertement de nouvelles idées pour les compétitions européennes organisées en milieu de semaine sans craindre d'être sanctionnés."
Florentino Pérez, président du Real Madrid:
"Nous continuerons à défendre un projet moderne, pleinement compatible avec les compétitions nationales. (...) Le football européen des clubs ne sera plus un monopole"
. La justice européenne a
le
"droit de proposer et de promouvoir des compétitions européennes qui modernisent"
le football.
"Cette décision ouvre la voie à une nouvelle compétition de football au plus haut niveau en Europe".
"Cet arrêt ne signifie pas une approbation ou une validation de la soi-disant "Super ligue". Il souligne plutôt un manquement antérieur au sein du système d’autorisation préalable de l’UEFA, un aspect technique qui a déjà été pris en compte et traité en juin 2022. L’UEFA est confiante dans la solidité de ses nouvelles règles".
Aleksander Ceferin, président de l'UEFA:
"J'espère qu'ils vont commencer leur fantastique compétition avec deux clubs (...) Nous n'allons pas essayer de les stopper, ils peuvent créer ce qu'il veulent".
Gianni Infantino, président de la Fifa:
"Avec le plus grand respect dû à la Cour européenne de justice, l'arrêt d'aujourd'hui ne change rien, vraiment. Historiquement, nous avons toujours organisé les meilleures compétitions au monde et ce sera également le cas à l'avenir".
Association européenne des clubs (ECA):
"Pour être tout à fait clair, l'arrêt ne soutient ni n'approuve en aucune manière un quelconque projet de Super Ligue. Depuis que l'affaire a été portée devant les tribunaux il y a deux ans, des réformes majeures ont été mises en place (...) y compris de nouvelles règles de l'UEFA pour l'autorisation préalable des compétitions".
Nasser al-Khelaïfi, président du Paris SG et de l'ECA:
"Le PSG soutient les principes du modèle sportif européen, les valeurs de compétition ouverte et d'inclusion".
LaLiga, Ligue espagnole de football:
"Aujourd'hui plus que jamais, nous réitérons que la "Super Ligue" est un modèle égoïste et élitiste".
Javier Tebas, président de LaLiga:
"La CJUE dit que les règles d'admission des compétitions de la FIFA et de l'UEFA doivent être transparentes, mais pas qu'elles doivent admettre la Super Ligue".
"La décision n'approuve pas la Super Ligue européenne (...) la Premier League continue de rejeter tout concept de ce type".
Vincent Labrune, président de la LFP française:
"Rien ne peut remplacer la légitimité, la crédibilité et le prestige des compétitions européennes telles qu’elles sont organisées depuis maintenant plus de 60 ans."
Ligue allemande de football:
"La DFL soutient explicitement le modèle sportif européen et rejette les compétitions autres que celles organisées par les associations et les ligues."
Ligue italienne de football:
"La Lega Serie A rappelle que le championnat national et ses fans sont le centre (du système) et espère que les développements ultérieurs verront la pleine implication des ligues et des clubs".
Fédération néerlandaise de football:
La création d'une Super Ligue
"est mauvaise pour le football néerlandais (...) La totalité de l'écosystème du football national serait sous pression".
Fédération portugaise de football:
Une Super Ligue serait
"une très mauvaise idée pour le football, car cela violerait les principes basés sur le mérite sportif".
Pablo Longoria, président de Marseille:
"Avoir trois ou quatre compétitions organisées par des personnes différentes, ce serait la catastrophe".
"Nous sommes pour la protection de la grande famille du football européen, pour la protection des ligues nationales, et que grâce à elles, la qualification pour les compétitions européennes soit obtenue sur le terrain chaque saison."
"Nous restons pleinement engagés dans la participation aux compétitions de l'UEFA et dans une coopération positive avec l'UEFA, la Premier League et les autres clubs par l'intermédiaire de l'ECA, afin de poursuivre le développement du football européen."
La création d'une Super Ligue
"constituerait une attaque contre l'importance des championnats nationaux et la structure du football européen."
"Le club ne soutient en aucun cas un projet de Super Ligue qui représenterait une atteinte inacceptable à l'importance des championnats nationaux et aux fondements du football européen".
"La Super Ligue européenne n'est toujours pas une priorité ni une alternative".
"Avec ce que le club sait jusqu'à présent, il doute que cette initiative soit une bonne idée pour la plupart des clubs et pour les ligues nationales."
Amélio Oudéa-Castéra, ministre des Sports française:
"Le projet de Super Ligue va à rebours des valeurs que la France porte pour le sport professionnel à l’échelle nationale et européenne. (...) Face aux menaces que ce projet entraîne pour nos ligues, nos clubs amateurs et professionnels, nos athlètes et notre mouvement sportif dans son ensemble, la France continuera à défendre un modèle européen basé sur l’équité des compétitions, le mérite sportif et la solidarité financière au service de l’impact sociétal du sport et de son accès pour tous."
"En 2024, nous proposerons une législation pour une autorité de régulation du football qui pourra empêcher toute tentative similaire à l'avenir et protéger le jeu."
Association européenne de supporters:
"Pas de place dans le football européen pour une Super Ligue séparatiste" qui "met en danger l'avenir du football européen."
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