"Nous, aujourd’hui, avec Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies, nous travaillons sur une cérémonie d’ouverture sur la Seine. Les équipes ne travaillent pas sur un autre lieu", a affirmé Tony Estanguet sur la radio publique France Inter.
Relancé pour savoir s'il n'était pas prévu que la cérémonie d'ouverture, prévue le 26 juillet, puisse se tenir sur un autre site, il a simplement répondu: "non".
Le 20 décembre, le président de la République a assuré sur France 5 qu'il y avait "évidemment des plans B, des plans C, etc...", pour l'organisation de la cérémonie d'ouverture, qui interviendraient "en cas de menace potentielle". "Si vous avez une montée des tensions internationales ou régionales, si vous avez une série d'attaques" comme en novembre 2015, avait expliqué Emmanuel Macron.
Cette hypothèse de plans alternatifs a également été appuyée dimanche sur la radio privée RTL par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra: "Si jamais on est dans un scénario extrême, avec des attaques terroristes répétées sur notre sol, évidemment qu’il faut qu’on ait une alternative. Les Français l’attendent de nous", avait-elle dit.
Interrogée sur la possibilité que la cérémonie ne se tienne pas sur la Seine, elle avait répondu:
Oui, il faudra que l’on ait une alternative à la Seine.
La ministre a également assuré que "différents scénarios" étaient à l'étude.
C'est important. Gouverner c'est prévoir, il faut qu'on soit avec cette pluralité d'options, avec cette agilité.
Mercredi, Tony Estanguet a en revanche estimé que le chef de l'Etat avait eu "raison" de rappeler que la cérémonie se tiendrait avec "toute une série de mesures d'adaptation en fonction d’un risque de sécurité, mais aussi d’un risque météorologique, ou d’incident technologique, de cyberattaques".
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