Mais à sept semaines des JO, le suspense demeure sur la tenue des épreuves olympiques depuis les "test-events" d'août qui ont dû être en grande partie annulés: la qualité de l'eau ne correspondait pas aux standards européens basés sur deux bactéries fécales, Escherichia coli et entérocoques. Le plan B consiste à reporter de quelques jours les épreuves, mais pas à changer de lieu.
Outre le débit mesuré début juin, quatre à cinq fois plus rapide qu'attendu, rendant la baignade dangereuse, le volume des précipitations depuis novembre et l'absence de soleil, qui tue les bactéries, ont un impact sur la qualité de l'eau.
L'équipe de France de nage en eau libre, qui envisageait de s'entraîner dans la Seine lundi 10 juin, ne le fera pas.
Depuis le 1er juin et la mise en service deux jours avant d'un bassin de rétention des eaux pluviales et usées, d'une capacité de 50.000 m³, des prélèvements quotidiens sont effectués en amont du site olympique. En cas de précipitations intenses, de l'eau non traitée - mélange de pluie et d'eaux usées - peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que les ouvrages de rétention ont vocation à empêcher.
Plonger dans la Seine l'été est l'une des plus fortes retombées attendues de ces Jeux pour la population.
Trois zones de baignade doivent ouvrir au public à l'été 2025 à Paris: le bras Marie, situé entre le Marais et l'île Saint-Louis, le quai de Bercy et le bras de Grenelle, non loin de la tour Eiffel.