Pedro Rocha, impliqué dans un scandale de corruption à la Fédération espagnole de football (RFEF), a été choisi comme président, suscitant des critiques malgré le contexte de crise et de tutelle gouvernementale.
Pedro Rocha, inculpé dans l'affaire de corruption secouant la Fédération espagnole de football (RFEF), a été nommé vendredi à la présidence de cette institution, comme l'a annoncé la RFEF dans un communiqué.
La décision intervient malgré les critiques, notamment après la mise sous tutelle de la Fédération par le gouvernement espagnol suite au scandale impliquant Luis Rubiales, ancien président de la RFEF. Rocha, seul candidat aux élections présidentielles, prend ainsi les rênes de l'organisation dans un contexte de profonde crise et d'enquête pour corruption.
Cette nomination survient au lendemain de la décision du gouvernement espagnol de placer la RFEF sous tutelle, conséquence du scandale impliquant Luis Rubiales et Pedro Rocha, désormais président par intérim. Malgré cette décision, Rocha a reçu le soutien de la majorité de l'assemblée de la RFEF.
Dans ce contexte, une commission de supervision créée par le Conseil supérieur du sport exercera la tutelle de la RFEF dans les prochains mois, dans l'intérêt de l'Espagne en vue de sa future organisation du Mondial-2030 avec le Portugal et le Maroc.
Malgré les accusations de corruption et les défis à venir, Pedro Rocha prend la tête de la Fédération espagnole de football dans un climat de méfiance et de désapprobation publique, ce qui souligne les enjeux pour l'intégrité et la transparence dans le monde du football espagnol.