Il reste deux billets à distribuer pour le bal des quarts de l'Euro 2024, auquel s'est invitée la France : les Pays-Bas, favoris mardi (18h00) face à la Roumanie, espèrent rejoindre le concert des nations dominantes, comme l'Autriche et la Türkiye (21h00).
Le feu d'artifice du 14 juillet, date de la finale à Berlin, approche et le tableau se précise, à mesure que les huitièmes de finale rendent leur verdict.
Les Bleus du capitaine Kylian Mbappé ne se sont pas distingués par leur beau jeu, ni par leur puissance offensive jusqu'ici. La victoire lundi contre la Belgique (1-0), minimaliste, s'est dessinée sur un but contre son camp de Jan Vertonghen (85e).
Mais même sans briller, l'équipe de Didier Deschamps continue d'avancer, là où elle s'était arrêtée en 2021 contre la Suisse.
La "Nati" est elle aussi au rendez-vous des quarts, avec un choc programmé samedi contre l'Angleterre. C'est dans cette partie de tableau qu'évoluent les équipes en lice mardi.
Les Pays-Bas partent en quête de certitudes et d'un passé depuis longtemps disparu, celui des années 1988-2004, lorsqu'ils avaient pris l'habitude de squatter le dernier carré européen (quatre fois sur cinq).
Les Oranje n'ont plus intégré le top-8 continental depuis seize ans. En 2021, le terminus était apparu dès les huitièmes de finale, une sortie précoce que Ronald Koeman craint de revivre.
La copie rendue par ses joueurs est pour l'instant insuffisante: une victoire contre la Pologne (2-1) après avoir été menée, un triste nul face aux Français (0-0) et une défaite logique contre l'Autriche (3-2).
Heureusement pour les Pays-Bas, leur prochaine adversaire à Munich, la Roumanie, a terminé la phase de groupes avec un butin identique (quatre points) et pas beaucoup plus d'élan.
À Leipzig en soirée, le duel s'annonce prometteur entre la Türkiye et ses supporters passionnés, d'un côté, et une équipe d'Autriche solide et solidaire, de l'autre.
Sa jeune équipe devra composer avec la suspension de deux éléments cadres: le défenseur central Samet Akaydin et le capitaine Hakan Calhanoglu, pièce maîtresse du milieu.