Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé qu'il se rendrait personnellement dans la région affectée pour évaluer la situation, en soulignant la collaboration entre le gouvernement fédéral et celui de l'État. Le gouverneur du Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, a qualifié cet événement de la pire catastrophe de l'histoire de l'État, mettant en garde contre des précipitations attendues dans les jours à venir.
Les décès ont été enregistrés dans plusieurs municipalités, dont Encantado, Itaara, Pantano Grande, Paverama, Salvador do Sul, Santa Cruz do Sul, Santa Maria et Segredo, selon un porte-parole de la défense civile. Les témoignages des habitants reflètent la gravité de la situation, notamment celui d'Adriana Salete Gas de Santa Cruz do Sul, qui a perdu tous ses biens et dont la maison reste inondée.
Des images des médias locaux montrent des scènes dévastatrices à Sinimbu, où les rues sont transformées en rivières, et à Encantado, où les habitants tentent de se déplacer malgré les routes détruites par les inondations. La situation est qualifiée de "cauchemardesque" par la maire Sandra Backes, qui décrit un paysage de dévastation.
Les opérations de secours se concentrent sur le sauvetage des familles piégées, avec une demande d'assistance aérienne au gouvernement fédéral pour atteindre les zones les plus touchées. Le président Lula a ordonné l'envoi immédiat d'aide, mettant en avant l'impact du changement climatique sur cette catastrophe.
Les événements récents s'inscrivent dans un contexte de changement climatique global, exacerbé par des phénomènes comme El Niño, entraînant des épisodes météorologiques extrêmes et une instabilité croissante.
Les scientifiques mettent en garde contre l'augmentation des inondations, des sécheresses et des vagues de chaleur en raison de l'élévation des températures mondiales, soulignant l'urgence d'agir pour atténuer les effets du changement climatique.