Sur un mois seulement, la hausse des prix a également décéléré, à 0,3%, légèrement en dessous des attentes des analystes, qui prévoyaient 0,4%, selon le consensus publié par briefing.com.
L'inflation dite sous-jacente, excluant les prix de l'alimentation et de l'énergie, suit la même tendance à 4,7% sur un an, là encore légèrement sous les attentes.
Les analystes tablaient cette fois sur une hausse du même niveau, s'attendant cependant à des dépenses légèrement plus fortes, en hausse de 0,3%.
Pour atteindre cet objectif, elle relève son taux directeur depuis un an. Celui-ci, qui était alors compris dans une fourchette de 0 à 0,25%, s'élève désormais à 4,75-5%. Et l'institution a prévenu que des hausses supplémentaires étaient à prévoir, pour faire face à une inflation qui reste forte, même si les récentes secousses dans le secteur financier pourraient inciter à la prudence.
Cette progression fait augmenter les taux d'intérêt des prêts accordés par les banques aux ménages et aux entreprises. Lorsqu'emprunter coûte plus cher, la consommation ralentit, desserrant la pression sur les prix.
Entre hausses des prix et des taux, les Américains voient leur pouvoir d'achat diminuer.
Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, qui fait également référence et sur lequel sont indexées les retraites, a de son côté montré en février un léger ralentissement, à 6% sur un an, contre 6,4% en janvier.