Enterrement des trois élèves âgés de 18 à 19 ans qui ont péri après l'effondrement d'un mur d'un lycée à Mazouna, en Tunisie, le 14 avril 2025.
Des centaines de Tunisiens ont manifesté, mardi, après les funérailles de deux élèves tués dans l'effondrement d'un mur de leur lycée à Mazouna, une ville du gouvernorat de Sidi Bouzid (centre).
Trois élèves âgés de 18 à 19 ans ont péri dans cet incident qui a suscité une vive émotion dans le pays. Un élève a été enterré lundi et les deux autres mardi.
Des pneus ont été brûlés et des slogans de colère ont été scandés par des centaines de jeunes dans les rues de Mazouna en réaction à cette tragédie, selon des témoins oculaires et des vidéos partagées par des activistes sur les réseaux sociaux.
Lundi, un correspondant de radio Mosaïque (privée) à Sidi Bouzid avait indiqué que trois élèves étaient morts après l'effondrement d'une partie du mur du lycée de Mazouna.
Il a ajouté que le mur avait été construit dans les années 1980 et qu'il menaçait de s'effondrer.
Le président tunisien Kaïs Saïed a exprimé sa "profonde douleur suite au décès d'un certain nombre de lycéens à Mazouna, ville du gouvernorat de Sidi Bouzid, après l'effondrement partiel d'un mur [de l'établissement] qui menaçait de s'effondrer depuis longtemps".
Lors de son entretien lundi au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zanzri, Kaïs Saïed a "donné des instructions pour demander des comptes à quiconque manquerait à ses devoirs", selon un communiqué de la présidence tunisienne publié tôt mardi matin.
Il a également appelé à "la prudence à l'avenir pour éviter que de tels incidents douloureux ne se reproduisent et à accélérer les travaux d'entretien nécessaires pour tous les établissements d'enseignement dont les conditions l'exigent".
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