RSF dépose plainte auprès de la CPI pour 7 journalistes tués à Gaza

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Une cérémonie funéraire a eu lieu dans la ville de Deir Al Balah pour les journalistes palestiniens Sari Mansour et Hasona Saliem, qui ont perdu la vie lors des attaques de l'armée israélienne sur la bande de Gaza.

Il s'agit de la deuxième plainte déposée par RSF, une ONG basée à Paris.

La première a été déposée afin qu'une enquête soit ouverte sur les crimes de guerre commis contre des journalistes palestiniens, alors que la seconde plainte concerne 7 journalistes tués à Gaza entre le 22 octobre et le 15 décembre lors d'attaques israéliennes.

Parmi les journalistes tués cités par RSF, on retrouve le caméraman d'Anadolu, Montaser al-Sawaf, tué lors d'une frappe aérienne israélienne le 1er décembre.

RSF a souligné qu'il existe des motifs raisonnables de croire que les journalistes cités dans sa plainte aient été victimes d'attaques assimilables à des
"crimes de guerre"
et que les preuves montrent que les journalistes en question pourraient avoir été
"délibérément"
ciblés.

Appelant le bureau du procureur de la CPI à enquêter sur tous les journalistes palestiniens tués par l'armée israélienne depuis le 7 octobre, RSF a souligné que les journalistes sont considérés comme faisant partie de la population civile en vertu du droit international et qu'ils doivent être protégés.

Le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a souligné que l'appel attire l'attention sur le
"massacre"
et le ciblage des journalistes et a appelé le procureur général de la CPI, Karim Khan, à
"indiquer clairement qu'il donne la priorité aux enquêtes sur les crimes commis contre les journalistes à Gaza et à la poursuite de leurs auteurs".

Les autres journalistes cités dans la plainte de RSF sont Asem Al-Barsh, journaliste de la radio Al Najah, Bilal Jadallah de la Maison de la presse palestinienne, Rushdi Al Siraj, Hassouna Salim de l'agence de presse Quds News, Sari Mansour, photojournaliste pour Quds News et Samer Abu Daqqa, correspondant d'Al-Jazeera.

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