
Le tribunal militaire de Bukavu a ouvert ce lundi le procès de 84 militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), accusés de l'assassinat d'au moins neuf civils à Kavumu et Miti, au Sud-Kivu, dans la nuit du 7 au 8 février.
Selon des sources locales, ces militaires ont été arrêtés par les services de sécurité de la province et transférés à la prison centrale de Bukavu le dimanche 9 février.
Une enquête a été ouverte, selon le gouverneur de la province du Sud-Kivu. À l'issue d'une réunion d'urgence à Bukavu, le conseil de sécurité de la province a ordonné l'arrestation de ces soldats, une opération menée dans un contexte de tension accrue.
Depuis samedi 8 février, une accalmie est maintenue sur le front dans la province du Sud-Kivu, où l'armée congolaise et ses alliés affrontent le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa. Des accusations niées par Kigali.
Ce sommet conjoint des huit pays membres de l'EAC et des seize pays membres de la SADC avait été convoqué après la prise de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, par les rebelles du M23.
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